32. Un peu de bon sens

Découvrez la nouvelle histoire vécue de la série « 50 visions de prévention » (en savoir plus sur mon défi)

Dans cet atelier, des pièces métalliques sont prédécoupées sur de grandes feuilles métalliques. Il faut ensuite dégrapper ces pièces pour les utiliser un peu comme sur les plaques de gadgets ou de maquettes (pour ceux qui connaissent 😉 ).

Comment feriez-vous si la plaque mesurait environ1.20m x 2.50m ?

Et bien, ici la solution consistait à tenir la plaque à 2 personnes et à la secouer pour que les différentes pièces se détachent. Bien entendu cela pose quelques problemes et c’est l’objet de mon intervention. Dans le groupe de travail nous devons analyser ce poste pour essayer de l’améliorer.

Au-delà du risque de blessures avec les pièces qui « volent », ces gestes et postures ne sont pas des plus confortables… De plus il faut plier «le squelette » simultanément et le jeter à la benne.

Nous faisons l’analyse sur cette situation après l’avoir filmé. Plusieurs points ressortent : la hauteur du plan de travail, la difficulté d’attraper la feuille, les fines pièces à ramasser au sol, la coordination nécessaire, la position des épaules, les gestes qui sont toujours effectués dans le même sens…

Nous réfléchissons au solutions envisageables pour améliorer ces différents points », et nous retournons sur place pour valider certaines solutions.

A ce moment-là, je remarque une machine près de ce poste. « C’est quoi ça ? »

« Hein ? Ah c’est pour dégrapper. »

:/ Je vous laisse imaginer ma tête…

labPetit hic, elle ne fonctionne pas bien. En clair, une entreprise l’a installée mais depuis des mois, celle-ci fait trainer et le problème n’est pas résolu.

Souvenez-vous dans l’histoire précédente avec le perforateur sur le chantier. Dans ce cas de figure aussi la solution est ailleurs. Ce poste ne devrait tout simplement pas exister.

Dans combien de situations laissons-nous des solutions provisoires devenir des solutions de remplacement permanent ?

 

Des histoires comme celle-ci sont malheureusement encore trop courantes. Selon-vous comment éviter d’en arriver là ?


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PROCHAINE HISTOIRE:  » A la machine… « 

2 thoughts on “32. Un peu de bon sens

  1. Ce qui est inadmissible c’est qu’il on fait appel à un consultant.
    Je m’explique , je dis pas ça contre jean françois, je dis qu’il est malheureux de faire appel à un consultant, pour trouver des solutions à un poste qui est censé être provisoire et à laquelle il on déjà la solution.

    Pour moi la solution est de réunir l’ensemble de l’entreprise pour qu’il trouve des solutions. Dans l’histoire que vous cité le service maintenance aurez informé de l’état de la machine et aurez pu la remettre en état .

  2. Manques de communication et de remontées d’informations qui sont cruciaux pour améliorer les situations.

    Cela va dans les deux sens. Les bureaux qui ont la tête dans le guidon et les techniciens qui ne cherchent pas forcément à changer leurs habitudes du moment que cela fonctionne (même si c’est pas de la bonne manière).

    C’est dingue j’ai parfois l’impression d’avoir les mêmes situations en entreprises 🙂

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